Maladie de Parkinson
À propos de la Maladie de Parkinson
Dans cette section, vous et vos proches en apprendrez davantage sur les traitements médicamenteux et les traitements de rechange pour soulager la maladie de Parkinson. Vous y trouverez également des conseils pratiques sur la vie avec la maladie de Parkinson et sur la façon de tirer profit de votre réseau d’entraide. Poursuivez votre lecture et vous trouverez des réponses à certaines de vos questions de même que des liens vers des ressources contenant d’autres renseignements. Être bien renseigné est la première étape pour participer activement aux décisions touchant la prise en charge de la maladie de Parkinson.
Qu’est-ce que la maladie de Parkinson?
On estime que 5 millions de personnes sont atteintes de la maladie de Parkinson à l’échelle mondiale, dont 90 000 Canadiens. L’âge moyen du diagnostic est de 60 ans, mais jusqu’à 20 % des diagnostics touchent des personnes âgées de moins de 50 ans. |
La maladie de Parkinson est une maladie évolutive du système nerveux, c’est-à-dire qu’elle se transforme au fil du temps.
Les cellules nerveuses du cerveau contrôlent notre capacité de bouger. Elles communiquent entre elles et avec le reste de l’organisme à l’aide de substances chimiques appelées neurotransmetteurs. Chez les personnes en bonne santé, ces messages se transmettent bien, mais chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, les messages sont perturbés.
L’un des neurotransmetteurs liés au contrôle du mouvement s’appelle la dopamine. Chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, les cellules nerveuses du cerveau qui fabriquent la dopamine sont endommagées et la production de dopamine est réduite. Lorsque la quantité de dopamine diminue, les mouvements deviennent plus lents et de la rigidité musculaire apparait. Les tremblements sont fréquemment associés à la maladie et peuvent apparaitre au début de la maladie, n’affectant qu’un seul côté du corps. Des changements anormaux de neurotransmetteurs autres que la dopamine sont observés dans la maladie de Parkinson et sont possiblement associés à certains symptômes non moteurs de la maladie.
Au début, les signes et symptômes de la maladie de Parkinson peuvent être légers et même passer inaperçus.
Les symptômes moteurs, de même que leur progression, peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre. Certains symptômes moteurs sont souvent observés chez les patients ayant la maladie de Parkinson et sont étiquetés comme étant des « symptômes cardinaux ». Ces symptômes incluent les tremblements au repos, la rigidité musculaire, les problèmes de démarche et de posture, ainsi que la lenteur des mouvements.
Les symptômes non moteurs peuvent affecter les personnes avec le Parkinson à tout stade de la maladie. Différents patients auront différents symptômes non moteurs, comme de la douleur ou une dépression.
La maladie de Parkinson touche les femmes et les hommes, peu importe leur race, leur occupation et leur pays d’origine.
Un grand nombre d’approches ont été mises au point pour prendre en charge la maladie de Parkinson. Ces approches peuvent comprendre des médicaments, de la physiothérapie, de l’orthophonie, de l’ergothérapie ainsi que des modifications au mode de vie. Consultez votre médecin et les autres membres de votre équipe de soins pour connaître les stratégies de prise en charge qui pourraient le plus vous aider à améliorer votre qualité de vie.
La maladie de Parkinson peut être une maladie épuisante, autant sur le plan physique qu’émotionnel. Elle peut avoir d’importantes répercussions dans la vie d’une personne, il est donc essentiel d’aller chercher de l’aide et des renseignements, de prendre le contrôle de votre maladie et d’obtenir le meilleur traitement et soutien médical. Il est important de faire de votre bien-être émotionnel et physique une priorité, de demander de l’aide et du soutien quand vous en aurez besoin et d’entretenir des relations avec des gens compatissants qui vous sont chers. Vous n’avez pas à faire face à cette maladie seul – il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour mieux vivre avec la maladie de Parkinson, comme vous le verrez dans les sections suivantes.
Quelle est la cause de la maladie de Parkinson?

On ne sait pas ce qui cause la maladie de Parkinson; toutefois, des facteurs génétiques et environnementaux pourraient jouer un rôle dans l’apparition de cette maladie.
Certaines personnes sont plus susceptibles que d’autres d’avoir la maladie de Parkinson. Les facteurs qui pourraient augmenter le risque sont les suivants :
- être âgé de 60 ans et plus;
- avoir un parent proche atteint de cette maladie;
- être de sexe masculin – les hommes sont plus susceptibles que les femmes d’avoir la maladie de Parkinson;
- être exposé à des toxines, comme des pesticides;
- habiter dans une région rurale;
- boire de l’eau de puits.
- La maladie de Parkinson est une maladie du système nerveux qui se transforme avec le temps2,3.
- On ne sait pas ce qui cause la maladie de Parkinson; toutefois, des facteurs génétiques et environnementaux pourraient jouer un rôle dans l’apparition de cette maladie1,6.
- On estime que 5 millions de personnes sont atteintes de la maladie de Parkinson à l’échelle mondiale, dont 90 000 Canadiens5.
- L’âge moyen du diagnostic est de 60 ans, mais jusqu’à 20 % des diagnostics touchent des personnes âgées de moins de 50 ans5,6.
- La maladie de Parkinson touche les femmes et les hommes, peu importe leur race, leur occupation et leur pays d’origine6.
- Le tremblement est le premier symptôme qui apparaît chez 70 % des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Environ 30 % des personnes atteintes n’ont jamais eu de tremblement5.
- La maladie de Parkinson a été décrite pour la première fois en 1817 par un médecin anglais, le Dr James Parkinson4.
- On célèbre la Journée mondiale de la maladie de Parkinson le 11 avril4.
Références :
- Société Parkinson Canada
- Parkinson’s UK (en anglais seulement)
- Mayo Clinic (en anglais seulement)
- EPDA (European Parkinson’s Disease Association) (en anglais seulement)
- Parkinson’s Society of British Columbia (en anglais seulement)
- Harrison’s Principles of Internal Medicine, 18e édition.
Quelles sont les conséquences de la maladie de Parkinson?
La maladie de Parkinson est une maladie chronique qui progresse dans le temps, mais elle n’est pas considérée comme une maladie mortelle. La manière dont elle évolue diffère d’une personne à l’autre.
Les symptômes moteurs, c’est-à-dire associés aux mouvements, peuvent varier d’une personne à l’autre. Jusqu’à quel point ces symptômes sont incommodants dépend de vos activités quotidiennes.
Certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont de légers symptômes durant plusieurs années, alors que chez d’autres, les symptômes moteurs évoluent rapidement. Les symptômes non moteurs touchent la plupart des personnes atteintes à tous les stades de la maladie; cependant, les symptômes peuvent aussi varier considérablement d’une personne à l’autre. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson peuvent constater que les symptômes non moteurs, comme la dépression ou la fatigue, ont des répercussions plus importantes sur leur vie quotidienne que les problèmes de mouvements.
Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson peuvent ressentir les symptômes moteurs et non moteurs suivants :
Symptômes moteurs :
- Tremblement de repos – tremblement d’une main, d’un bras ou d’une jambe au repos. Le tremblement est le premier symptôme qui apparaît chez 70 % des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Environ 30 % des personnes atteintes n’ont jamais de tremblements.
- Raideur des muscles et des articulations (rigidité) – peut limiter les mouvements et causer de la douleur.
- Lenteur des mouvements – appelée « bradykinésie » – avec le temps, vous pouvez avoir de la difficulté à accomplir certaines tâches simples et prendre plus de temps pour les faire, marcher en faisant de petits pas et traîner les pieds.
- Problèmes de posture – vous pouvez commencer à avoir le dos voûté ou courbé.
- Problèmes d’équilibre – vous pouvez avoir de la difficulté à rester debout, à maintenir votre équilibre et à marcher.
- Petite écriture
- Expressions faciales réduites
- Clignement des yeux réduit
- Ralentissement de l’élocution (de la voix)
- Épisodes de gel (incapacité temporaire et involontaire de bouger)
Symptômes non moteurs :
- Problèmes liés à l’odorat
- Douleur
- Troubles d’humeur comme la dépression
- Troubles du sommeil
- Problèmes gastrointestinaux comme la constipation
- Fatigue
- Baisse de la pression artérielle en position debout (appelée aussi hypotension orthostatique)
- Troubles au niveau de la sexualité et troubles urinaires
- Changements de la capacité de penser comme la démence
Existe-t-il d’autres affections associées à la maladie de Parkinson?
Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson peuvent également avoir d’autres symptômes, notamment les suivants : douleur (dans tout le corps ou dans certaines parties seulement), dysfonction sexuelle (baisse du désir ou de la performance sur le plan sexuel); troubles de la vessie (par exemple, incapacité à retenir l’urine), troubles de l’odorat (par exemple, difficulté à reconnaître certaines odeurs) et difficulté à penser (cela survient généralement dans les derniers stades de la maladie).
Le soutien est primordial

Nous ne sommes pas faits pour vivre seuls. Encore moins lorsqu’on est atteint de la maladie de Parkinson. Lorsqu’on vit avec une maladie chronique, il est normal de se sentir parfois isolé, surtout quand on doit modifier ses habitudes en raison de ses symptômes ou de leur impact sur notre quotidien; ou encore quand on doit consulter fréquemment des médecins et se familiariser avec de nouvelles notions médicales. Cela peut sembler difficile au début, mais si vous pensez que vous ou un proche êtes atteint de la maladie de Parkinson, il est important de parler des symptômes à un professionnel de la santé. En consultant un médecin, on réduit d’abord l’inconfort physique, mais on s’accorde aussi le droit de parler ouvertement des problèmes physiques ou émotionnels associés à cette affection.
Avec le temps, la maladie de Parkinson peut en effet comporter des défis pour une personne atteinte. Il peut y avoir de l’inconfort physique, des moments de solitude, des épisodes dépressifs, de la frustration et des craintes au sujet des personnes qui partagent votre vie. Cependant, amis et famille peuvent être d’une grande aide, de même que l’équipe soignante.
N’hésitez pas à en parler et à poser toutes les questions nécessaires à vos médecins et infirmières – leur expertise peut être très utile. Expliquez aux gens en qui vous avez confiance comment vous vous sentez et ne soyez pas gêné d’accepter leur aide et leur réconfort. Il est tout à fait humain d’avoir besoin de contacts fréquents et enrichissants avec les autres – les personnes qui vous sont chères devraient continuer d’apprécier votre compagnie. Lorsque vous serez prêt, vous pourrez contribuer à informer les gens sur la maladie de Parkinson et, par la même occasion, améliorer la vie des personnes qui en sont atteintes. Ne restez pas à l’écart, à moins que vous ayez vraiment besoin de repos et de solitude.
Si vous êtes atteint de la maladie de Parkinson, il est essentiel de maintenir une bonne communication avec votre famille, vos amis et même les collègues de travail en qui vous avez confiance. Vous pouvez leur expliquer la réalité des gens vivant avec la maladie de Parkinson et leur montrer ce qui contribue à vous soulager et à vous faire profiter davantage de la vie. Efforcez-vous d’en parler ouvertement – surtout avec les gens que vous appréciez et qui vous permettent d’être vous-même.
Voici quelques conseils utiles de la part de patients :
- Demandez à vos proches d’en apprendre davantage sur votre maladie. Cela les aidera à mieux comprendre vos symptômes et ce que vous ressentez. Cela pourrait leur donner de nouvelles idées pour vous aider dans votre quotidien, et le seul fait qu’ils soient sensibilisés vous rendra tous plus à l’aise pour composer avec la maladie de Parkinson. La compréhension de tous est meilleure grâce à l’augmentation des connaissances – parents et amis peuvent lire l’information présentée sur ce site ou sur d’autres sites Web, consulter des sources d’information fiables à la bibliothèque ou vous accompagner à certains de vos rendez-vous. Ils peuvent aussi contacter la Société Parkinson Canada.
- Dites-leur que vous avez besoin de leur soutien. Il peut s’agir simplement d’une oreille attentive quand vous avez besoin de parler – même de sujets qui ne sont pas directement liés à la maladie de Parkinson. Entretenez les relations personnelles qui vous sont importantes – partagez ce que vous ressentez, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Par moments, vous éprouverez davantage de douleurs, d’incapacités et de frustrations, mais à d’autres occasions, vous vous sentirez si bien que vous ne penserez pas du tout à la maladie de Parkinson.
- Soyez toujours ouvert et honnête à propos de la maladie de Parkinson. Ce n’est qu’ainsi que les gens pourront vous aider. Cherchez un soutien médical adéquat et essayez de ne pas laisser la maladie de Parkinson dicter votre vie. Si vous avez déjà conclu que votre médecin ou vos proches n’en font pas assez parce qu’« ils ne savent pas ce que c’est », c’est peut-être parce que vous ne leur avez pas tout dit. Aidez-les à vous aider en leur expliquant ce que vous vivez et ce que vous attendez d’eux.
Lorsque nous arrêtons de faire les choses que nous aimons, notre humeur change, la douleur semble plus intense et il devient de plus en plus difficile de se motiver. Il est essentiel de continuer à s’amuser dans la vie – faites-en une priorité absolue. C’est bon pour votre moral, vos relations et votre niveau d’énergie. Pratiquez des activités qui vous plaisent « juste parce que » c’est bon pour votre santé. Trouvez au moins une activité qui vous plaît – même une occupation toute simple qui ne demande pas beaucoup de temps – et que vous pouvez faire chaque semaine, sans y manquer, ainsi qu’une autre que vous pouvez faire chaque jour. Il peut s’agir d’une activité que vous pratiquerez seul, comme un atelier d’art et d’artisanat ou une courte promenade pour visiter un ami, ou d’une activité de groupe, comme un cours de yoga ou un club de lecture. Choisissez des activités spéciales qui vous plaisent vraiment. Lorsqu’elles seront intégrées à vos activités quotidiennes, vous vous sentirez mieux et voudrez en faire plus.
La maladie de Parkinson diffère d’un patient à l’autre et le traitement doit être personnalisé, selon les besoins. L’important est de suivre attentivement les directives de l’équipe de soins au sujet des mesures et des médicaments à prendre. Restez fidèle à votre traitement et soyez patient : il peut s’écouler un certain temps avant que le médicament commence à agir. Prenez des notes et communiquez régulièrement avec votre médecin à propos de vos progrès et des effets de votre traitement. Si vous sentez qu’il y a un problème avec votre traitement ou que vous présentez des effets secondaires, contactez immédiatement votre médecin pour essayer d’autres traitements. N’hésitez pas à poser des questions. Soyez proactif et participez aux décisions concernant votre santé. Ne vous découragez pas si un traitement s’avère inefficace; de nombreuses solutions s’offrent à vous et la suivante pourrait bien être la bonne.
Des solutions au quotidien

Pour la plupart des gens, atteints ou non d’une maladie chronique, il est recommandé de faire de l’exercice, de manger sainement et d’avoir de bonnes habitudes de sommeil. Généralement, un mode de vie sain améliore la qualité de vie. Avant d’apporter des changements à votre mode de vie, consultez votre médecin.
Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson qui font de l’exercice ont tendance à aller mieux que celles qui n’en font pas. L’exercice peut améliorer la qualité de vie en augmentant le niveau de condition physique, la force, la flexibilité et l’équilibre. Il peut également réduire les symptômes de dépression et de stress.
Si vous prévoyez pratiquer de nouvelles activités, parlez-en d’abord avec votre médecin. Si vous vous sentez essoufflé ou ressentez d’intenses douleurs pendant que vous faites de l’exercice, consultez rapidement un médecin.
Le facteur « plaisir »
Choisissez des exercices et des activités physiques que vous aimez. Cela vous aidera à poursuivre votre programme et à conserver les sentiments positifs que vous en tirerez.
Faites preuve de motivation!
Voici différents moyens pour vous aider à rester motivé :
- Commencez lentement et augmentez peu à peu le degré de difficulté de votre programme d’exercice.
- Faites de l’exercice avec quelqu’un d’autre ou joignez-vous à un groupe.
- Tenez un journal ou inscrivez dans un calepin vos objectifs en matière d’exercice et vos résultats.
- Maintenez votre intérêt en changeant votre programme d’exercice régulièrement.
- Récompensez-vous lorsque vous atteignez vos objectifs.
- Tenez compte du moment – lorsque vous planifiez votre programme d’exercices, tenez compte de l’horaire de prise de vos médicaments, de vos habitudes de sommeil et du moment de la journée où vous êtes au mieux de votre forme.
Types d’exercices
Un bon programme d’exercices comprend différents types d’exercices, tels que :
- Les exercices d’aérobie, qui font travailler votre cœur et vos poumons – ils peuvent avoir un effet positif sur la raideur, la lenteur, l’humeur et la qualité de vie.
- Les exercices de musculation, comme les poids et haltères – ils peuvent améliorer votre force musculaire, ce qui peut vous aider à accomplir vos activités quotidiennes (comme vous lever d’une chaise).
- Les exercices de flexibilité – les exercices d’étirements vous aident à garder une bonne amplitude de mouvement.
- Les exercices d’équilibre – améliorer votre équilibre peut aider à réduire le risque de chutes.
- Pensez à votre posture – assoyez-vous en vous tenant bien droit, la tête alignée au-dessus de vos épaules.
Des suggestions d’exercice
Voici des exemples d’activités que vous voudrez peut-être essayer; cette liste n’est toutefois pas complète. La plupart des activités qui vous font bouger sont des possibilités à envisager. Quel que soit votre choix, parlez-en d’abord à votre médecin.
- Marche rapide
- Golf
- Sports de raquette
- Jardinage
- Danse
- Natation
- Cyclisme
- Yoga ou yoga sur chaise
- Tai-chi
- Pilates
- Boulingrin ou pétanque (jeu de boules)
Pour la plupart des gens, mangez sainement signifie suivre un régime alimentaire équilibré comprenant beaucoup de légumes, de fruits et de grains entiers et boire de l’eau et autres liquides en grande quantité. Si vous êtes atteint de la maladie de Parkinson, une bonne alimentation peut vous aider à atteindre et à maintenir un poids santé et un bon niveau d’énergie. Pour plus de renseignements, consultez le Guide alimentaire Canadien.
Chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, manger et suivre un régime peut représenter un grand défi. Voici certaines situations qui peuvent survenir et quelques recommandations pour y faire face.
Environ 70 % des personnes atteintes de la maladie de Parkinson présentent une perte de poids non voulue. Cela peut-être causé par une diminution des sens du goût et de l’odorat, des problèmes de mastication et de déglutition (c’est-à-dire difficulté à avaler), la dépression, des nausées et la constipation. Pour éviter de perdre du poids, essayez de manger plus souvent des petits repas, essayez différentes épices pour rehausser la saveur des aliments et dans la mesure du possible, préparez vos repas lorsque vous êtes au mieux de votre forme.
Un grand nombre de personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont des problèmes de déglutition, c’est-à-dire de la difficulté à avaler – ils ont notamment tendance à avaler partiellement et moins souvent. Par conséquent, environ 70 % des personnes atteintes ont beaucoup trop de salive qui s’accumule dans la bouche. Une façon de contrer ce problème est de sucer un bonbon dur (idéalement sans sucre) – cela peut stimuler la déglutition et permettre de maîtriser l’écoulement de salive (bave). Si vous ou un de vos proches avez des problèmes de déglutition, demandez à votre médecin de vous recommander un orthophoniste qui évaluera votre façon d’avaler et vous indiquera des modifications à apporter à votre mode de vie.
Certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson font de l’embonpoint ou prennent du poids. Un excès de poids peut entraîner d’autres problèmes de santé. Consultez votre médecin ou votre diététiste à propos d’un programme de perte de poids. C’est une bonne idée de manger des repas nutritifs, de contrôler vos portions et d’être actif le plus possible. Si vous constatez que vous mangez de façon compulsive (frénésie alimentaire à laquelle vous ne pouvez pas résister), consultez votre médecin. La frénésie alimentaire peut être un effet secondaire des médicaments.
La constipation est un autre problème courant chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Heureusement, on peut presque toujours en venir à bout en apportant des changements à son mode de vie. Voici quelques méthodes que vous pouvez essayer : boire de 6 à 8 tasses de liquide chaque jour (l’eau, la soupe, le jus et le lait sont de bons choix), augmenter votre niveau d’activité physique et manger des aliments riches en fibres, comme de l’avoine, du son, des fruits et des légumes. Consultez votre médecin si la constipation demeure un problème.
Avoir des os en santé, c’est important pour tout le monde. Les hommes et les femmes atteints de la maladie de Parkinson sont exposés à un plus grand risque d’ostéoporose. Le risque de fractures est plus élevé chez les personnes atteintes d’ostéoporose. Pour réduire le risque d’ostéoporose, on recommande ce qui suit : augmenter son apport alimentaire en calcium et en vitamine D, manger des aliments riches en calcium et faire de l’exercice régulièrement. Demander à votre médecin si un supplément alimentaire serait une bonne option pour vous. Pour avoir des os en santé, il est également recommandé d’avoir un apport alimentaire approprié en magnésium. Consultez www.dietitians.ca pour connaître les apports quotidiens recommandés et les types d’aliments contenant du magnésium.
Tout le monde peut faire une chute; cependant, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson présentent un risque de chutes plus élevé en raison des symptômes de la maladie. Les chutes peuvent causer des accidents et l’hospitalisation. Savoir quoi faire pour prévenir les chutes peu aider à en réduire le risque et à vous donner de l’assurance.
Que puis-je faire à la maison pour réduire le risque de chutes?
- Faites réparer les endroits non sécuritaires de votre maison, par exemple : main courante (rampe) brisée dans un escalier, marches d’escalier usées ou cassées de la galerie.
- Gardez votre maison bien éclairée – installez des ampoules à plus forte intensité dans les endroits sombres.
- Gardez la maison en ordre (sans fouillis).
- Utilisez un tapis antidérapant dans la baignoire ou la douche.
- Envisagez l’utilisation d’une chaise de douche et d’une douche téléphone.
- Rangez les articles dont vous vous servez régulièrement sur les étagères du bas.
Conseil pour avoir un bon équilibre :
- Quand vous marchez, évitez de placer votre centre de gravité au-dessus de vos pieds.
- Si vous devez vous pencher, gardez les pieds écartés en les plaçant l’un devant l’autre.
- Tenez-vous au comptoir pour rester stable.
- Assoyez-vous pour vous habiller.
- Soyez prudent quand vous vous retournez ou quand vous reculez.
- Regardez où vous marchez et évitez de vous presser.
- Essayez de ne pas faire de gestes ou de changements de position brusques.
Dormez bien!
- Évitez les stimulants (par exemple, le café, le thé, la caféine) durant la soirée.
- Tentez d’adopter des habitudes régulières de sommeil.
- Assurez-vous que votre lit est confortable et que la température de la chambre est adéquate.
- Envisagez l’utilisation d’appareils fonctionnels, comme un levier ou des rails pour vous aider à vous déplacer ou à vous retourner – cela vous permettra de vous mettre dans une position confortable pour dormir.
- Évitez de faire une sieste durant la journée.
- Suivez un programme d’exercices.
Solutions thérapeutiques spécialisées et complémentaires
Les traitements spécialisés comprennent la physiothérapie, l’ergothérapie et l’orthophonie. Les traitements complémentaires peuvent également vous aider. Avant d’essayer l’un de ces traitements, consultez votre médecin.
On recommande souvent de consulter un physiothérapeute peu de temps après avoir reçu un diagnostic de maladie de Parkinson. Dans les premiers stades de la maladie de Parkinson, un physiothérapeute peut vous aider à garder votre niveau de forme physique afin que vous puissiez rester actif et indépendant. Dans les stades suivants de la maladie, la physiothérapie peut être utile pour améliorer votre posture, votre équilibre et votre capacité à accomplir les activités de la vie quotidienne.
Un ergothérapeute évaluera votre habilité à accomplir vos activités quotidiennes, comme vous habiller, manger, vous laver, marcher et dormir. L’ergothérapeute vous proposera des stratégies et l’utilisation d’appareils fonctionnels (p. ex., chaise de douche, barre d’appui) pour vous aider à accomplir ces activités de votre vie quotidienne. Finalement, il vous aidera à continuer votre travail et vos activités de loisirs ainsi qu’à maintenir votre capacité à prendre soin de vous-même le plus longtemps possible.
L’orthophoniste peut travailler avec vous pour améliorer votre élocution (parole) et votre déglutition (action d’avaler). Les problèmes d’élocution surviennent chez environ 40 % des personnes atteintes de la maladie de Parkinson et peuvent entraîner l’exclusion sociale et l’isolement.
Une intervention chirurgicale appelée stimulation cérébrale profonde peut également être réalisée chez certaines personnes. Lors d’une stimulation cérébrale profonde, on insère des électrodes dans des régions précises du cerveau. L’objectif est d’essayer de réduire les symptômes de la maladie de Parkinson lorsqu’ils ne peuvent plus être améliorés en changeant la médication. Cette intervention peut également permettre de réduire la variation de la réponse à la lévodopa et de réduire les mouvements involontaires (dyskinésie) qui apparaissent à un stade plus avancé chez les patients traités avec la lévodopa. Ce traitement est offert le plus souvent aux personnes qui ne répondent pas de façon satisfaisante à la lévodopa et aux combinaisons de médicaments utilisés pour traiter les symptômes du Parkinson. La stimulation cérébrale profonde est associée à un certain risque d’infection, d’accident vasculaire cérébral et d’hémorragie cérébrale.
« Les traitements complémentaires sont des soins de santé non conventionnels, souvent fondés sur des systèmes anciens, que de nombreuses personnes utilisent parallèlement à un traitement conventionnel de la médecine occidentale. Il existe un grand nombre de ces traitements, qui présentent en majorité une approche globale, c’est-à-dire qui traite la personne tout entière, plutôt que seulement les symptômes. C’est cette approche qui rend les traitements complémentaires si attrayants, particulièrement chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. » - European Parkinson’s Disease Association |
- Massage
- Acupuncture
- Tai-chi – un exercice chinois ancien qui peut améliorer la flexibilité, l’équilibre et la force musculaire.
- Yoga
- Art-thérapie ou musicothérapie
- Zoothérapie – avoir un chat ou un chien peut favoriser une meilleure santé physique et émotionnelle.
- Technique Alexander – se concentrer sur la posture, l’équilibre et la pensée en association avec les muscles, permettrait de réduire la tension et la douleur musculaire.
Traitements médicaux
Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement qui guérit la maladie de Parkinson. Cependant, des médicaments peuvent soulager ou atténuer vos symptômes.
L’objectif principal du traitement médicamenteux de la maladie de Parkinson est de réduire les répercussions que les symptômes ont sur votre vie quotidienne. Les médicaments peuvent avoir des effets positifs sur la maladie, mais ils peuvent aussi causer des effets secondaires. Il est donc important de rechercher un équilibre entre les effets thérapeutiques d’un médicament et ses effets secondaires. Le moment de la prise des médicaments peut être un élément clé dans le maintien de cet équilibre.
L’efficacité de certains médicaments destinés au traitement de la maladie de Parkinson peut être réduite lorsqu’ils sont administrés en association avec des médicaments visant à traiter d’autres problèmes de santé. Il est donc important de consulter votre médecin ou votre pharmacien avant de commencer à prendre tout nouveau médicament.
Avant d’amorcer un traitement médicamenteux contre la maladie de Parkinson, votre médecin voudra probablement discuter avec vous de quelques points, à savoir :
- les symptômes précis que vous présentez, les autres maladies ou troubles dont vous êtes atteint, ainsi que les médicaments d’ordonnance et en vente libre que vous prenez;
- votre mode de vie, vos préférences, vos besoins et vos objectifs;
- les bienfaits et les dangers des différents médicaments qui peuvent être utilisés pour traiter la maladie de Parkinson.
Comme la maladie de Parkinson est une affection qui varie d’une personne à l’autre, les médicaments sont prescrits et adaptés en fonction des besoins de chacune et peuvent aider à obtenir une bonne maîtrise des symptômes. La réponse aux médicaments varie aussi d’une personne à l’autre, et tous les médicaments ne conviendront pas à tous les individus.
De nombreux types de médicaments sont utilisés pour traiter la maladie de Parkinson. Toutes ces options de traitement doivent être validées et faire l’objet d’une discussion avec votre médecin.
Les symptômes de la maladie de Parkinson sont plutôt variés, mais ils peuvent généralement être divisés en deux groupes : les symptômes moteurs tels que la lenteur des mouvements, la raideur et le manque de souplesse des muscles et les symptômes non moteurs comme la dépression, les problèmes d’équilibre, la perte de l’odorat, les troubles du sommeil et les problèmes de mémoire.
L’objectif principal de ces médicaments est d’atténuer les symptômes moteurs, c’est-à-dire les symptômes qui affectent les mouvements.
Les médicaments oraux utilisés couramment pour traiter les symptômes moteurs aux premiers stades de la maladie de Parkinson comprennent l’association lévodopa/carbidopa, les inhibiteurs de la monoamine-oxydase Bet les agonistes de la dopamine. Au fur et à mesure que la maladie de Parkinson évolue, de nombreux patients se rendent compte que les effets de l’association lévodopa/carbidopa s’épuisent après 4 à 5 heures et qu’à un moment, ils pourraient ne durer qu’environ 2 heures. La période durant laquelle le médicament réduit les symptômes moteurs est appelée période « on » et celle où le médicament ne fait plus effet est désignée période « off ».
La lévodopa (ou L-dopa)
La lévodopa est une substance chimique naturelle qui est transformée en dopamine dans le cerveau. Sous forme de médicament, la lévodopa est prescrite en association avec la carbidopa ou le bensérazide, deux médicaments qui permettent à une plus grande quantité de lévodopa d’atteindre le cerveau et d’atténuer les effets secondaires tels que les vomissements. Le traitement par la lévodopa peut atténuer les symptômes moteurs des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, comme la rigidité musculaire et les problèmes de mouvements. La lévodopa traite les symptômes moteurs aux premiers stades de la maladie de Parkinson et peut être utilisée pour réduire les fluctuations des symptômes à tous les stades de la maladie, y compris au stade avancé.
Les effets secondaires de la lévodopa sont notamment les suivants : nausées, vomissements, étourdissements, perte d’appétit, somnolence, hallucinations et mouvements involontaires (dyskinésie).
Les effets de la lévodopa peuvent « s’épuiser » entre les doses. Dans ce cas, consultez votre médecin, car il faudra peut-être modifier votre dose ou l’heure à laquelle vous la prenez.
Les agonistes de la dopamine
Les agonistes de la dopamine Les agonistes de la dopamine stimulent les parties du cerveau qui sont influencées par la dopamine; on les utilise pour traiter les symptômes moteurs. Cependant, ils sont considérés comme moins efficaces que la lévodopa. Ces médicaments imitent les effets de la dopamine. Ils ont une durée d’action plus longue que celle de la lévodopa et peuvent aider à réduire les périodes « off » ou à rehausser de façon générale les effets positifs de la lévodopa.
Les effets secondaires des agonistes de la dopamine sont similaires à ceux qui surviennent avec la lévodopa. Cependant, certains effets secondaires, comme la somnolence pendant la journée, les hallucinations, la confusion et l’enflure des jambes, sont plus susceptibles de survenir avec les agonistes de la dopamine qu’avec la lévodopa. Les mouvements involontaires sont rarement observés lors du traitement associant un agoniste de la dopamine et la lévodopa. Parmi les effets secondaires des agonistes de la dopamine figurent également des comportements impulsifs, comme jouer à des jeux de hasard de façon incontrôlable ou faire des achats compulsifs (ce que l’on appelle des troubles du contrôle des impulsions).
Les inhibiteurs de la monoamine-oxydase B
Ces médicaments préviennent la décomposition de la dopamine dans le cerveau et font en sorte qu’une plus grande quantité de dopamine est disponible pour être utilisée par celui-ci. Les inhibiteurs de la monoamine-oxydase B peuvent être administrés seuls aux premiers stades de la maladie de Parkinson ou en association avec d’autres médicaments, y compris la lévodopa, à des stades plus avancés. Lorsqu’ils sont utilisés avec d’autres médicaments, les inhibiteurs de la monoamine-oxydase B peuvent raccourcir la période « off » et allonger la période « on ».
Les effets secondaires sont notamment les suivants : hallucinations, maux de tête, perte de poids, légères nausées, bouche sèche, constipation, étourdissements et mouvements involontaires.
Les inhibiteurs de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT)
Les inhibiteurs de la catéchol-O-méthyltransférase prolongent les effets de la lévodopa en bloquant une enzyme qui décompose la lévodopa avant qu’elle n’atteigne le cerveau. Les inhibiteurs de la catéchol-O-méthyltransférase peuvent améliorer la réponse à la lévodopa, c’est-à-dire réduire la durée des périodes pendant lesquelles le médicament ne fait plus effet (période « off »), même chez les patients atteints de la maladie de Parkinson à un stade avancé.
Les effets secondaires sont notamment les suivants : mouvements involontaires (causés principalement par une intensification de l’effet de la lévodopa), diarrhée, étourdissements, nausées, vomissements, changement de couleur de l’urine (brun rougeâtre ou rouille), confusion, hallucinations et réduction du contrôle des pulsions.
L’amantadine
L’amantadine peut être prescrite à un stade plus avancé de la maladie en association avec le traitement lévodopa/carbidopa pour maîtriser les mouvements involontaires. L’emploi de l’amantadine est recommandé pour le traitement de la maladie de Parkinson à un stade avancé.
Les effets secondaires sont notamment les suivants : gain de poids, troubles de la pensée, bouche sèche, nausées, étourdissements, insomnie, taches mauves sur la peau, enflure des chevilles ou hallucinations.
Les anticholinergiques
Les anticholinergiques agissent en corrigeant un déséquilibre entre deux substances chimiques dans le cerveau. Ces médicaments sont prescrits pour traiter les premiers symptômes de la maladie de Parkinson et peuvent aider à réduire les tremblements.
Les effets secondaires sont notamment les suivants : troubles de la mémoire, confusion, hallucinations, constipation, bouche sèche, vision trouble et difficulté à uriner.
À mesure que la maladie de Parkinson évolue, les traitements administrés par voie orale mentionnés précédemment pourraient ne plus arriver à maîtriser adéquatement les symptômes moteurs graves et incapacitants. À un stade avancé de la maladie, vous pourriez tirer des bienfaits de traitements de pointe. Les traitements qui vous seront proposés dépendront de votre état de santé général.
Deux traitements administrés au moyen d’un dispositif médical qui procure une stimulation continue de divers types sont actuellement offerts pour aider à atténuer les symptômes :
1- Stimulation cérébrale profonde
La stimulation cérébrale profonde est un traitement chirurgical visant à implanter un dispositif médical qui envoie des impulsions électriques vers des régions clés du cerveau. Ces impulsions électriques modifient l’activité cérébrale de manière à atténuer les symptômes de la maladie de Parkinson, comme les tremblements et la raideur musculaire.
Lorsque le stimulateur est en marche, les effets secondaires attribuables à la stimulation du cerveau peuvent comprendre les suivants : étourdissements, sensations de picotement, problèmes d’élocution, problèmes d’équilibre, douleur ou rigidité musculaire et nouveaux mouvements involontaires ou lenteur des mouvements.
2- Gel intestinal de lévodopa/carbidopa
Le gel intestinal de lévodopa/carbidopa est une association de médicaments dopaminergiques composée de lévodopa et de carbidopa qui se présente sous forme de gel et est administrée à l’aide du système de perfusion du gel intestinal de lévodopa/carbidopa. Il s’agit d’une pompe qui administre le médicament en perfusion continue par une sonde en plastique souple. Cette dernière est insérée directement dans l’intestin grêle, comme une sonde d’alimentation. Le gel intestinal de lévodopa/carbidopa est indiqué pour le traitement de longue durée des fluctuations motrices.
Ses effets secondaires peuvent comprendre les suivants : maux d’estomac, vomissements, mouvements involontaires (dyskinésie), constipation, perte de poids et chutes.
Les symptômes non moteurs sont très fréquents chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson : on estime que 90 % des patients présentent au moins un symptôme non moteur.
Les symptômes non moteurs peuvent être plus incommodants que les symptômes moteurs. Ils comprennent les suivants : constipation, écoulement de salive, symptômes urinaires, dysfonction sexuelle, douleur, dépression ou anxiété, troubles du sommeil et changements cognitifs tels que problèmes de mémoire. Parfois, le simple fait d’apporter quelques changements aux médicaments contre la maladie de Parkinson peut aider. Cependant, si cette approche ne règle pas le problème, un traitement spécifique des symptômes non moteurs peut être requis. Par exemple, des antidépresseurs peuvent être administrés. Si vous pensez avoir des symptômes non moteurs, parlez-en à votre médecin. De nombreuses options de traitement sont offertes.
Avertissement
Veuillez noter que les renseignements présentés sur ce site Web ne sont pas destinés à remplacer les avis médicaux ou les traitements prescrits par un médecin. Vous ne devez pas utiliser ces renseignements pour diagnostiquer ou traiter une maladie ou un problème de santé. Consultez votre médecin ou un autre professionnel de la santé si vous avez des questions concernant votre état de santé, vos symptômes ou vos options de traitement.

La Société Parkinson Canada (SPC)
parkinson.caLa Société Parkinson Canada (SPC) est la voix nationale des Canadiens atteints de la maladie de Parkinson. En partenariat avec des sociétés régionales et 240 groupes de soutien et sections, la SPC offre des services d’éducation, de soutien, de financement de la recherche et de défense des intérêts des Canadiens confrontés quotidiennement à cette maladie. La SPC investit également dans la recherche pour appuyer l’avancement des connaissances sur la prévention, le diagnostic et le traitement de la maladie de Parkinson.

Société Parkinson Canada sud-ouest de l’Ontario
parkinsonsociety.caSociété Parkinson Canada sud-ouest de l’Ontario améliore la qualité de vie des personnes de la région du sud-ouest de l’Ontario qui vivent avec la maladie de Parkinson ainsi que les soins qui leur sont prodigués.

Parkinson Québec
parkinsonquebec.caParkinson Québec est un organisme à but non lucratif, chef de file de la communauté Parkinson, la référence des professionnels de la santé et le porte-parole provincial du Regroupement des régions Parkinson Québec.

La Société Parkinson Colombie-Britannique (PSBC)
parkinson.bc.caLa Société Parkinson Colombie-Britannique (PSBC) est un organisme caritatif sans but lucratif qui cherche à contrer les effets de la maladie de Parkinson par l’éducation, la diffusion d'information à la communauté, la recherche scientifique, la représentation et la sensibilisation (en anglais seulement).

Parkinson Alberta
parkinsonalberta.caParkinson Alberta est un organisme de bienfaisance qui soutient les Albertains touchés par la maladie de Parkinson. Ils fournissent des services de soutien, d'éducation, de défenses des intérêts et des fonds pour la recherche.